L’Aïd el Kebir — qui peut être traduit comme “la grande fête” — est une commémoration annuelle très importante pour les musulmans du monde. Cette fête musulmane marque le rappel de l’histoire du prophète Ibrahim et de son fils (aleyhim salâtu wa salam).
🎉 C’est une fête annuelle qui intervient le 10ᵉ jour du mois de Dhou Al-Hijja — mois sacré — et qui s’étend sur quatre jours. C’est aussi une fête qui clôt la fin de l’année lunaire, car elle intervient durant le dernier mois de l’année du calendrier hégirien. Cette fête a plusieurs appellations : “La fête du mouton” ou bien encore “l’Aïd-al-Adha” qui signifie “la fête du sacrifice”.
Il y a donc deux fêtes de l’Aïd bien différentes : l’Aïd-al-fitr qui est la fête de la fin du mois de Ramadan — mois du jeûne — et l’Aïd al kebir qui célèbre la dévotion d’Ibrahim (Aleyhi Al Salam) pour son amour du divin.
La fête du mouton se déroule en deux grandes étapes :
En France, il existe certaines règles pour encadrer la fête de l’aïd al adha, par exemple, l’abattage rituel doit être fait obligatoirement dans un abattoir certifié halal. Pour cette raison, nous mettons à disposition une adresse partenaire : Allo Mouton, qui permet de faciliter le sacrifice de l’animal, et/ou de faire un don aux familles pour l’achat d’une bête.
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L’Aïd al adha marque le rappel de l’histoire du prophète Ibrahim (Aleyhi Al Salam) éprouvé et qui reçut un ordre d’Allah (Subḥānahu wa ta’āla) de tuer son fils afin d’éprouver sa foi en Lui. Dans le Coran, il ne précise pas de quel fils il s’agit, : entre Isaac ou Ismaïl et les avis divergent.
37 : 102 – Quand il fut en âge de l’accompagner, il dit : «Ô mon fils, je me vois dans mon sommeil en train de te sacrifier. Vois donc ce que tu en penses ». Il dit : «Ô mon père, fais ce qui t’est ordonné. Tu me trouveras, si Dieu le veut, du nombre des endurants ».
Quoi qu’il en soit, le prophète Ibrahim (Aleyhi Al Salam) devait faire un choix. Son choix s’est porté vers l’amour du divin pour laisser l’amour paternel pour prouver sa foi en Allah.
Alors, le prophète Ibrahim et son fils (Aleyhim Al Salam) se sont rendu sur le mont Mina, situé à 5 km à l’Est de La Mecque, en Arabie saoudite. Arrivés en haut du mont, Ibrahim était sur le point de sacrifier son fils. Cependant, il fut interrompu par l’ange Jibrīl qui lui donna un mouton pour le sacrifier à la place de son fils. Le mouton était la récompense de sa dévotion envers Allah (Subḥānahu wa ta’āla).
Ainsi, la bête servie d’offrande et cette histoire devint un rappel pour tous les croyants de l’incroyable foi de notre prophète Ibrahim (Aleyhi Al Salam) et une preuve de plus de la Miséricorde d’Allah (Subḥānahu wa ta’āla) sur les croyants.
Nous sommes le 10ᵉ jour du 12ᵉ mois du calendrier hégirien, c’est un matin de fête ! Avant de commencer, on se prépare pour célébrer la fête de l’aïd el kébir de la meilleure des façons.
Après la prière de chorouk, c’est la prière de l’Aïd al Adha qui est une sunna fortement recommandée. Cette prière peut donc être faite à la maison, comme à la mosquée. Elle est rattrapable si celle-ci a été manquée.
Voici quelques informations utiles concernant la prière l’Aïd-Al-Adha :
Avant d’effectuer la prière de l’Aïd al Adha, il est recommandé de faire les grandes ablutions et de s’habiller avec de beaux habits.
D’après ‘Abdallah Ibn ‘Omar (qu’Allah les agrée lui et son père) : ‘Omar (qu’Allah l’agrée) a trouvé au marché une tunique de brocart qu’il a apporté au Messager d’Allah ﷺ et il a dit: « Ô Messager d’Allah ! Achète cette tunique avec laquelle tu pourras t’embellir pour le ‘Id et lorsque tu reçois des délégations… ». (Rapporté par Boukhari dans son Sahih n° 948 et Mouslim dans son Sahih n° 2068)
L’imam Nawawi (mort en 676 du calendrier hégirien) a dit : « Le ghousl est recommandé pour ceux qui assistent à la prière du ‘Id comme pour ceux qui n’y assistent pas, car l’objectif recherché par le ghousl est le fait de soigner son apparence et de se faire beau pour ce jour. (Al Majmou’ Charh Al Mouhadhab vol 5 p 12).
Dès le réveil, les musulmans prononcent le tekbir pour cette journée spéciale. Il est d’ailleurs recommandé de le prononcer jusqu’à ce que l’imam arrive, jusqu’au début de la prière.
La tekbir se prononce de cette manière : Allahou Akbar, Allahou Akbar, La Ilaha Illa Allah, Allahou Akbar, Allahou Akbar, Wa Lillahil Hamd.
D’après Al Ahwas : ‘Abdallah Ibn Mas’oud (qu’Allah l’agrée) faisait le tekbir durant les jours du teshriq (1) en disant: « Allah est le plus grand, Allah est le plus grand, Il n’y a pas d’autre divinité méritant d’être adorée si ce n’est Allah, Allah est le plus grand, Allah est le plus grand et la louange est à Allah (2) ».
(Rapporté par Ibn Abi Chayba dans son Mousanaf n° 5697 et authentifié par Cheikh Albani dans Irwa Al Ghalil vol 3 p 125)
(1) Ce sont les trois jours qui suivent le jour du ‘Id du sacrifice.
(2) En phonétique: Allahou Akbar, Allahou Akbar, La Ilaha Illa Allah, Allahou Akbar, Allahou Akbar, Wa Lillahil Hamd
Le temps légal de la prière de l’Aïd al Adha démarre environ une demi-heure après le lever du soleil. On appelle cette heure : l’heure du « shourouq ». Elle peut être faite jusqu’au temps légal de la prière du « Dohr ». Il y a donc tout la matinée du jour de l’Eid pour la faire.
Nous avons choisi de partager avec vous la vidéo de l’imam Rachid Eljay du fait que celle-ci explique très bien la manière d’effectuer la prière de l’aïd al Adha à la maison : cliquez ici pour voir la vidéo.
Il est important de se féliciter mutuellement lorsque l’on termine la prière ou que l’on se rencontre durant les jours de l’Aïd. On peut se féliciter de plusieurs manières, la plus commune étant : Eid Moubarak saïd.
Voici les paroles rapportées des compagnons du Prophète Mohammed ﷺ d’après Joubayr Ibn Noufeyr : Lorsqu’ils se rencontraient le jour du ‘Id les uns disaient aux autres: « Qu’Allah accepte de nous et de vous ».
(*) En phonétique : Taqabal Allahou Minnaa Wa Minkom. (Rapporté par Al Mouhamili dans Kitab Al ‘Idayn n° 147 et authentifié par l’imam Ibn Hajr dans Fath Al Bari 2/446 ainsi que par Cheikh Albani dans Tamam Al Mina p 355)
La prière de l’Aïd est une sunna très recommandée et non obligatoire. Cependant, il est très méritoire de se réunir pour l’effectuer en groupe, car la prière collective peut être comparée au pilier de l’islam le hajj.
D’après Souleyman, Makhnaf Ibn Souleym (qu’Allah l’agrée) a dit : « Une sortie le jour du sacrifice (1) équivaut à un hajj et une sortie le jour de la rupture du jeûne (2) équivaut à une ‘omra ».
(Rapporté par l’imam Ahmed dans Al ‘Ilal Wa Ma’rifa Ar Rijal n° 5925 et authentifié par Cheikh Wasiyou Allah ‘Abbas dans sa correction de cet ouvrage, vol 3 p 453)
(1) C’est-à-dire le fait de sortir le jour du ‘Id al Adha afin d’accomplir la prière du ‘Id avec les musulmans.
(2) C’est-à-dire le fait de sortir le jour du ‘Id après la fin du mois de Ramadan dans le but d’accomplir la prière du ‘Id avec les musulmans.
Avant la fête, chaque famille qui en a les moyens achète une bête pour pouvoir la sacrifier, la consommer et surtout la partager. Le sacrifice rituel de la bête doit respecter certaines règles, par exemple, le fait de ne pas faire stresser la bête et d’éviter de la faire souffrir. Voici ce que nous partage le prophète Mohammed ﷺ :
« Certes, Allah a prescrit l’excellence dans toute chose. Ainsi, lorsque vous tuez, tuez de manière parfaite et si vous égorgez, égorgez de manière parfaite. Que l’un de vous aiguise son couteau et qu’il apaise la bête qu’il égorge».
Depuis la dévotion d’Ibrahim (Aleyhi Al Salam), tous les musulmans sacrifient un animal au choix parmi les règles de la jurisprudence :
Critères sur le type et l’âge de l’animal :
L’animal est-il forcément un mouton ? Non ! L’offrande, appelée autrement “Odhiya”, n’est valable que si la bête sacrifiée fait partie des familles suivantes :
Critères sur la santé de la bête :
Certes, le Prophète Mohammed ﷺ a dit:
« Quatre ne sont pas valables pour la odhiya: la bête borgne dont le caractère borgne est évident, la bête malade dont la maladie est évidente, la bête qui boite de manière évidente et la bête qui est excessivement maigre ». (Rapporté par Nasai dans ses Sounan n° 4369 à 4371 et authentifié par Cheikh Albani dans sa correction de Sounan Nasai)
On choisit dans la bête pour son apparence, son âge et sa santé.
L’offrande n’est valable que si elle est faite après la prière de l’Aïd.
Le Prophète Mohammed a dit ﷺ : « Celui qui a égorgé sa bête avant d’avoir prié, qu’il en égorge une autre à sa place, et celui qui n’a pas égorgé jusqu’à ce que nous ayons prié, qu’il égorge au nom d’Allah ». (Rapporté par Boukhari dans son Sahih n° 985 et Mouslim dans son Sahih n° 1960)
Le sacrifice peut être fait jusqu’à 4 jours après la prière de l’Aïd, après le chorouk.
La fin du temps est le coucher du soleil du troisième jour du tachriq. Il est donc possible de sacrifier la bête durant quatre jours. C’est-à-dire : le jour de l’Aïd ou les trois jours suivants.
Le Prophète Mohammed ﷺ a dit: « Tous les jours du tachriq sont des jours de sacrifice » (Rapporté par Ahmed dans son Mousnad n° 16752 et authentifié par Cheikh Albani dans la Silsila Sahiha n° 2476)
C’est une sunna de sacrifier l’animal après la prière de l’Aïd au mousalla, ce n’est pas une obligation et il est possible de le faire dans n’importe quel endroit.
Dans les pays musulmans, la question du lieu pour le sacrifice ne se pose pas, car il a souvent lieu dans les habitations mêmes des familles. Le sacrifice est fait par le chef de famille en général.
Peut-on sacrifier l’animal de l’Aïd al Adha dans nos maisons en France ? La réponse est “non”. L’abattage de l’animal à la maison est appelé “abattage clandestin”. C’est un délit puni de six mois emprisonnement et 15 000 euros d’amende.
Alors, pour cette raison, l’État a mis à disposition des abattoirs “spécial Aïd” pour faciliter et réglementer ces quatre jours de fête ! Le but étant de tracer l’animal, de respecter les règles d’hygiène du pays, et donc la protection des populations.
Les règles françaises exigent que l’abattage des animaux se fassent dans un abattoir agréé, comme on peut lire ces lignes dans le livre “AÏD-EL-KÉBIR — MODALITÉS D’ORGANISATION ET D’ENCADREMENT DE L’ABATTAGE, guide pratique” du site du gouvernement français :
“L’abattage des animaux pendant la fête de l’Aïd-el-kébir doit être réalisé dans des abattoirs agréés par l’État, dans le respect des réglementations relatives à la sécurité sanitaire des aliments, à la santé, à la protection animale et à la protection de l’environnement : l’abattage des animaux en dehors des abattoirs est interdit et constitue un délit.”
Lorsque cela est possible, il est préférable que le chef de famille sacrifie lui-même l’animal afin de suivre la sunna au mieux. Lorsque cela lui est impossible, comme en France, il est permis de se faire aider.
Alors, les familles musulmanes françaises achètent leur bête dans une ferme ou dans une foire aux bêtes et la font égorger dans un abattoir agréé. Le sacrificateur de l’animal doit être musulman, doit connaître les règles de l’abattage rituel et doit prononcer l’invocation en prenant le soin d’y ajouter le nom de la famille en question.
Oui, mais !
L’Aïd-el-kébir est une fête spéciale qui est aussi l’occasion unique de commémorer l’histoire d’Ibrahim (Aleyhi Al Salam). Comme les aumônes se font tout au long de l’année, il est important de faire le sacrifice de la bête pour cette fête dans le but de perdurer cette tradition auprès des générations à venir et pour se rappeler et revivifier la sunna. Aussi, regardons le jugement en matière de jurisprudence pour mieux répondre à cette question :
Selon le commentaire Cheikh ‘Otheimine, la participation financière qui remplace le sacrifice pourrait faire perdre les bienfaits suivants :
– perte de la pratique de la Sunna dans les pays non musulman,
– perte du bienfait de prononcer le nom d’Allah pendant le sacrifice,
– ne pas pouvoir manger de la viande de la bête,
– manque d’info importante concernant la bête (la distribution de la viande aux familles, le temps du sacrifice), etc.
(plus d’info, voir Liqaat Al Bab Al Maftouh rencontre n° 92)
D’après Abou Houreira (qu’Allah l’agrée), le Prophète Mohammed ﷺ a dit: « Celui qui a les moyens, mais ne pratique pas la odhiya, qu’il ne s’approche pas de notre lieu de prière ». (Rapporté par Ibn Maja dans ses Sounan n° 3123 et authentifié par Cheikh Albani dans sa correction de Sounan Ibn Maja)
Ainsi, nous comprenons que le but de faire le sacrifice de la bête est une sunna très importante et un devoir pour les personnes qui en ont les moyens matériels et financiers.
Allah (Subḥānahu wa ta’āla) dans Sa grande sagesse nous facilite grandement pour la pratique de cette sunna, car plusieurs familles peuvent se cotiser sur une seule bête. Une seule bête de la famille des bovins (ex : vache) est valable pour 7 foyers et une seule bête de la famille des camélidés (ex: chameau) est valable pour 10 foyers.
D’après ‘Abdallah Ibn ‘Abbas (qu’Allah les agrée lui et son père): Nous étions avec le Prophète ﷺ lorsqu’est venu le moment du Adha. Nous nous sommes alors associés à sept pour une vache et à dix pour un chameau (Rapporté par Tirmidhi dans ses Sounan n° 1501 qui l’a authentifié et il a également été authentifié par Cheikh Albani dans sa correction de Sounan Tirmidhi).
Le sacrifice de l’animal est tout à fait semblable à la façon de tuer une bête de façon halal. Regardons ensemble les étapes importantes du sacrifice :
Le but d’aiguiser le couteau à l’écart est bien sûr de ne pas stresser la bête et de la respecter.
D’après ‘Abdallah Ibn ‘Omar (qu’Allah les agrée lui et son père): Le Prophète ﷺ a ordonné d’aiguiser les couteaux, de se cacher des animaux et il a dit: «Lorsque l’un de vous égorge, qu’il le fasse vite et bien». (Rapporté par Ibn Maja et authentifié par Cheikh Albani dans la Silsila Sahiha n° 3130)
Il faut par ailleurs veiller à ne pas lui attacher les pattes.
D’après Nafi’ : ‘Abdallah Ibn ‘Omar (qu’Allah les agrée lui et son père) détestait manger d’une bête qui avait été égorgée dans une autre direction que la Qibla. (Rapporté par Abder Razaq dans son Mousanaf n° 8585 et authentifié par Cheikh Albani dans Manasik Al Hajj Wal Omra p 33)
Une fois couchée sur son côté gauche, le musulman chargée du sacrifice s’appuie sur elle pour l’immobiliser, tenir le couteau avec la main droite et lever la tête de la bête avec la main gauche.
D’après Jabir Ibn ‘Abdillah (qu’Allah les agrée lui et son père): J’ai assisté au ‘Id al Adha avec le Prophète ﷺ au mousalla. Lorsqu’il a terminé son sermon, il est descendu du minbar et on lui a apporté un bélier qu’il a égorgé de sa main et il a dit:
« Bismi Allah Wa Allahou Akbar. Ceci est pour moi et pour ceux de ma communauté qui n’ont pas pratiqué la odhiya ». (Rapporté par Tirmidhi dans ses Sounan n° 1521 et authentifié par Cheikh Albani dans sa correction de Sounan Tirmidhi)
Au regard de l’ensemble des textes, lorsque l’on égorge la odhiya, il faut dire l’invocation suivante:
Bismi Allah Wa Allahou Akbar, Allahoumma Minka Wa Lak, HAdha ‘An… (*) Wa ‘An Ahli Baytih, Allahoumma Taqabal Minni. (*), c’est-à-dire que la personne cite son nom
Cheikh ‘Otheimine a dit: « L’imam Nawawi a mentionné clairement dans Charh Al Mouhadhab qu’il est préférable de ne pas tenir la bête après l’avoir égorgé afin de l’empêcher de bouger ». (Ahkam Al Odhiya Wa Al Dhaka p 90)
Toutes les fêtes musulmanes invitent les croyants à partager ceux qu’ils ont. Comme certaines familles n’ont pas les moyens d’acheter une bête, le Prophète ﷺ a dit: « Mangez-en, gardez-en et donnez-en en aumône ». (Rapporté par Mouslim dans son Sahih n° 1971)
Il est important de savoir que tout doit être consommé / utilisé et non vendu. Il n’est pas permis de vendre la viande et même la peau de l’animal :
D’après Abou Houreira (qu’Allah l’agrée), le Prophète ﷺ a dit: « Celui qui vend la peau de sa odhiya, il n’y a pas de odhiya pour lui (*) ». (Rapporté par Al Bayhaqi dans Sounan Al Koubra n° 19233 et authentifié par Cheikh Albani dans Sahih Al Jami n° 6118) (*) C’est-à-dire qu’il a perdu sa récompense
On peut prendre l’exemple de la peau du mouton : elle peut être travaillée pour faire beaucoup de choses, notamment couvre matelas.
D’après Oum Salama (qu’Allah l’agrée), le Prophète ﷺ a dit: « Lorsque les dix jours rentrent et que l’un d’entre vous veut pratiquer la odhiya, qu’il ne coupe rien de ses poils et de sa peau». (Rapporté par Mouslim dans son Sahih n°1977)
Après le sacrifice, il n’y a aucun mal à le faire.
D’après Anas Ibn Malik (qu’Allah l’agrée) : Le Prophète ﷺ a interdit de jeûner six jours dans l’année: les trois jours du Tachriq, le jour du Fitr, le jour du sacrifice (*) et le jour du vendredi en le spécifiant par rapport aux autres jours. (Rapporté par Tayalisi et authentifié par Cheikh Albani dans la Silsila Sahiha n° 2398) (*) Les jours du Tachriq sont les trois jours qui suivent le ‘Id soit le onzième, le douzième et le treizième jour du mois de Dhou al Hijja.
D’après Anas Ibn Malik (qu’Allah l’agrée) : Abou Talha (qu’Allah l’agrée) ne jeûnait pas à l’époque du Prophète ﷺ à cause des expéditions militaires (1). Puis, après la mort du Prophète ﷺ, je ne l’ai pas vu rompre le jeûne sauf le jour du Fitr ou le jour du Adha (2). (Rapporté par Boukhari dans son Sahih n° 2828)
(1) C’est-à-dire qu’il participait aux expéditions militaires durant lesquels la personne sollicite toutes ses forces.
(2) C’est-à-dire durant le jour du ‘Id Al Fitr et le jour du ‘Id Al Adha et les trois jours du Tachriq qui suivent ce jour de ‘Id.
Le sens est qu’après la mort du Prophète ﷺ, Abou Talha (qu’Allah l’agrée) multipliait les jours de jeûne surérogatoires.
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Prenez soin de vous et de vos familles.
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