Je viens d’une famille chrétienne et catholique qui ne pratique pas la religion, sauf pour les fêtes de Noël, Pâques, etc. Pour faire court, mon enfance n’a pas été facile. Notamment, par ce que j’ai eu des problèmes avec mes parents et que les services sociaux m’ont retiré de chez eux. De foyers en familles d’accueil, je n’arrivais pas à trouver mes repères et je manquais de stabilité dans ma vie.
J’ai eu énormément de mal à me construire, surtout pendant mon adolescence. Durant cette période, j’ai notamment vécu des échecs scolaires et un drame qui m’a fait sombré.
Durant cette période difficile, la religion ne faisait pas partie de mes préoccupations. Il m’arrivait toutefois d’accompagner mes copines du foyer dans des églises évangéliques le dimanche. Ce sont des lieux assez festifs, mais je ne m’y sentais pas à ma place.
Peu de temps avant ma majorité, j’ai fait la rencontre d’un garçon originaire de Tunisie. On a rapidement décidé de continuer notre chemin ensemble. Nous étions tous deux jeunes, perdus avec un parcours plus ou moins difficile.
Cet homme de confession musulmane ne pratiquait pas la religion aussi bien qu’il l’aurait souhaité. Cela dit, l’Islam avait une très grande place dans sa vie.
Grâce à lui et son entourage, j’ai pu découvrir ce qu’était le mois de Ramadan. J’ai également découvert une religion et une culture nouvelle, construite sur l’entraide et le partage. Même sans grands moyens, ils ont su être très généreux avec moi.
L’heureuse nouvelle de ma vie : Notre premier petit garçon est arrivé, et nous avons construit petit à petit une situation.
Après mon accouchement, j’ai traversé de nouveau une période difficile. J’avais tellement eu de carences affectives pendant mon enfance et adolescence que je me sentais démunie face à mon bébé. Cette période était remplie de doutes et de mal-être que je ne voulais absolument pas faire sentir à mon enfant.
Tout ce que je voulais était de retrouver du sens à ma vie.
Un jour, en navigant sur Youtube, je suis tombée sur une vidéo de l’Imam Nader Abou Anas. Le titre de la vidéo m’a tout de suite parlé car il faisait référence à des difficultés que je traversais au quotidien. J’étais sûre que cette vidéo était faite pour moi. Complètement captivée, je me suis mise à en regarder d’autres, et puis d’autres… C’est comme cela que tout a commencé.
Peu importe notre degré de science, je pense que le rappel fait du bien aux coeurs de ceux qui les écoutent. Lorsque j’entendais ses discours, je me sentais réconfortée et apaisée. De plus, cela attisait ma curiosité pour l’Islam : religion que je ne connaissais pas encore.
A l’époque, je vivais à Paris et j’avais la chance de pouvoir échanger avec des musulmanes pour les interroger sur l’Islam. J’ai eu face à moi des personnes chaleureuses et très ouvertes à l’échange.
Tout ce que je voulais était de retrouver du sens à ma vie.
Un jour, en navigant sur Youtube, je suis tombée sur une vidéo de l’Imam Nader Abou Anas. Le titre de la vidéo m’a tout de suite parlé car il faisait référence à des difficultés que je traversais au quotidien. J’étais sûre que cette vidéo était faite pour moi. Complètement captivée, je me suis mise à en regarder d’autres, et puis d’autres… C’est comme cela que tout a commencé.
Peu importe notre degré de science, je pense que le rappel fait du bien aux coeurs de ceux qui les écoutent. Lorsque j’entendais ses discours, je me sentais réconfortée et apaisée. De plus, cela attisait ma curiosité pour l’Islam : religion que je ne connaissais pas encore.
A l’époque, je vivais à Paris et j’avais la chance de pouvoir échanger avec des musulmanes pour les interroger sur l’Islam. J’ai eu face à moi des personnes chaleureuses et très ouvertes à l’échange.
Nous sommes allés moi et ma belle-cousine à la mosquée pour la prière d’Al Maghreb. Lorsque la prière fut terminée, j’ai demandé s’il était possible de rencontrer l’Imam car j’avais des questions à lui poser. Il accepta avec plaisir.
Pendant une bonne heure et grâce à l’interprête qui était avec nous, je lui ai posé toutes les questions que j’avais sur la religion. A la fin de notre entretien, il m’a demandé si je voulais me convertir avant de retourner en France. Je lui fait répondu : Oui.
Avant de quitter la salle, il m’a offert un Coran dans une boîte qui représente la Qibla. Cela m’a vraiment fait chaud au coeur, et je le remercie encore aujourd’hui.
Je n’ai malheureusement pas pu retourner le voir avant mon retour en France.
Arrivée en France, j’ai continué de me renseigner sur l’Islam. J’allais acheté mes livres dans des librairies islamiques du quartier des Couronnes dans le 20ème arrondissement de Paris.
J’ai à nouveau traversé une période difficile : celle de mon divorce. Nous nous sommes séparés avec mon mari, et j’ai dû quitté Paris. Je me suis rendue chez mes parents dans une petite ville de Bretagne avec mes deux enfants. Ce n’était pas une volonté de ma part, mais je n’avais pas le choix. C’était une sorte de tremplin, car je ne voulais pas rester dans cette famille qui m’avait maltraitée étant petite.
Un soir chez mes parents, je suis allée dans le grenier pour prier de toute mes forces. Al hamdulillah, Allah m’a donné un nouveau logement pour moi et mes enfants. Je suis repartie de zéro seule avec mes deux enfants, dans notre nouveau chez-nous.
Pendant le premier confinement je me suis remise à lire des livres et le Coran. J’ai profité de se temps de pause pour me ressourcer et faire le point. C’est à ce moment là que j’ai pris la ferme décision de me convertir. Je l’ai fait un jour toute seule dans ma chambre, et je me suis sentie libérée.
Mon sentiment de bien-être n’a pas duré. Mes parents sont contre l’Islam et n’ont jamais cessé de me faire des réflexions. Mais cela ne m’a pas empêché de faire le choix de porter le voile. Quelques mois plus tard, j’ai rencontré des difficultés à trouver un stage en France pour assurer mon avenir professionnel. Rajoutons à cela des commentaires blaissants et remarques qui me devenaient insupportables, et qui m’ont rendue malade. J’ai donc pris la décision d’enlever mon voile, à contre-coeur. J’espère malgré tout pouvoir le reporter très vite pour ne plus jamais le retirer.
Vous allez me dire que j’ai beaucoup parlé de mes difficultés dans ce témoignage. Sachez que c’est tout ça qui m’a permis de me rapprocher de l’Islam et de me poser des questions sur ce monde et sur mon existence.
Je ne suis pas parfaite et comme beaucoup je continue d’apprendre, d’avoir des hauts et des bas mais aujourd’hui je suis fière d’être musulmane, d’être convertie et de pouvoir transmettre certaines valeurs à mes enfants. Ce sont des valeurs que j’aurais aimé avoir étant petite.
Merci de votre lecture, qu’Allah nous facilite la pratique de notre belle religion.
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